Salamalecum, je témoigne. Voici un avis client sur l’utilisation de Google Home.
Description de l’installation :
- Google Nest wifi avec 2 enceintes
- Google Nest mini 2è génération
- Google Chromecast
- Passerelle ikea tradfri
- et des ampoules ikea tradfri, 4 détecteurs de mouvement
+ 3 semaines : il est temps de faire un point
3 semaines après l’installation initiale – on vit la 1ère déconnexion de Google Home. Depuis quelques jours (ou depuis le début ?) le service déconne. Notamment des lenteurs de Wifi. Parfois rien ne marche. J’ai décidé de tout reconfigurer, mais ça ne repart pas, les enceintes Nest ne se connectent plus comme il faut au wifi fourni par le Nest router Google. C’est le moment parfait pour faire un point, décider si je prends le temps de persister ou au contraire, si je retrouve mon temps libre.
La longue liste des problèmes :
Au fil du temps on a noté plusieurs inconvénients qui sont sur le point de nous faire abandonner le service.
- les 2 enceintes Nest Wifi te répondent en même temps, chacune avec des réponses différentes, donc tu es dans une cacophonie totale. Peut-être que normalement les enceintes sont suffisamment éloignées pour qu’il n’y ait pas ce problèmes, mais nous avons un salon – salle à manger – cuisine le tout ouvert, avec 2 enceintes aux extrémités. Du coup, souvent, les 2 se déclenchent en même temps et parfois répondent en même temps avec des réponses différentes.
- autre problème très récurrent : tu dois ré-itérer 30 fois Ok marcel avant qu’iel daigne t’écouter
Ah oui, dans la famille, on ne dit plus OK Google, parce qu’iel est trop sensible et iel se met à parler quand on ne veut pas. Donc c’est à la fois ultra sensible quand tu n’en as pas besoin et ultra insensible quand tu en as besoin. Du coup, on parle de marcel, on chuchote quand on n’a pas besoin de lui-elle et on est à 2 doigts de crier quand on a besoin de lui-elle.
- le pire c’est quand iel joue de la musique on veut lui dire de se taire. Et iel ne comprend pas. Et la musique goes on and on. Ça c’est saoulant. Tu passes 4-5 vraies minutes à retrouver ton téléphone, lancer l’application Google Home, le temps que ça charge, ça s’ouvre, tu vas chercher l’enceinte qui va bien puis le player musical et enfin … enfin.. tu lui fermes son clapet… Et tu as loupé le coup de fil important que tu voulais avoir.
Si ça avait été un gamin on lui aurait mis une tarte bien avant, pour lenteur. Mais à monsieur-mademoiselle Google ; on le-la respecte, on lui parle plus calmement, il faut le-la séduire…. Foutage de gueule, faut débrancher le câble de Google et le-la balancer à la poubelle direct. Pétasse. Pardon … pétard-pétasse.
- si quelqu’un d’autre a la fonctionnalité OK Google sur son téléphone, il se déclenche quand on veut parler au « iel de la maison ». Donc il faudrait distinguer les « iels-maison » (Google Home) et les « iels-smartphone ».
La longue liste des avantages :
Bon, MAIS … : c’est quand même puissant. Ça impressionne les visiteurs, c’est marrant, ça compte comme argument. En revanche on ne sait pas s’ils nous prennent pour des fous finis ou des visionnaires.
Il y a un côté facile qui est magique.
La gestion du son et des lumières :
Tu fais ton yoga, tu veux que les lumières se tamisent, que la musique se mette en mode chill (la bonne playlist au bon volume sonore) et tu rentres bien dans ton yoga avec un seul mot « ok Google yoga » qui règle tout ça.
Bon – je n’y suis pas encore tout à fait, ça ne se fait pas encore en un mot. Il faut une série de 3 à 4 instructions, mais que tu peux lancer à partir de ton tapis de yoga, sans avoir à aller voir chaque lampe, chaque enceinte Nest Wifi.
Mais oui, c’est jouissif. Tu as exactement la lumière et la musique que tu veux en quelques phrases. Du coup tu peux vivre tout le temps dans l’ambiance la plus juste qui soit. Sans ces fonctionnalités, on aurait toujours la flemme d’aller régler chaque appareil et on vivrait avec une ambiance qui n’est pas exacte.
Avant, il fallait ouvrir le téléphone connecter en Bluetooth avec le bon appareil puis lancer la playslit : ça n’est jamais très simple – toujours 3-4 manipulations, 2-3 minutes pour y arriver.
Ah oui – quand tu fais des groupes d’enceintes et que tu as le son en stéréo c’est puissant. Ça ne marche malheureusement pas assez souvent.
Dire « ok Google chanson suivante » c’est puissant aussi, pas besoin d’ouvrir l’appli et faire next, tu peux laisser ton téléphone au loin.
Tu voyages dans la maison et les lumières s’allument pour ton confort au gré de ton passage et s’éteignent seules derrière toi. C’est fort. Le temps pour s’éteindre est un peu trop long (3 minutes) mais après quelques recherches, il n’y a pas de moyen simple de résoudre ça. Ce serait une problématique du détecteur d’Ikea qui – pour ne pas trop user les piles – lance des détections 3 minutes après l’allumage.
Quand on entre ou on sort d’une pièce, le fait de ne plus avoir à chercher les interrupteurs (de merde) est plutôt sympa. Dans mon cas, ça évide de les chercher :
- un coup sur une prise multiple cachée derrière le rideau, c’est chiant.
- un coup cette télécommande ikea de la cuisine qui n’est jamais au même endroit.
- ou encore cette chambre où tu as soit une lumière hyper aveuglante, soit deux petites loupiottes avec des interrupteurs à l’opposé de la pièce sombre.
La maison parfaite sera celle-là qui connaîtra ta vision et tes goûts, et règlera discrètement la luminosité, sonorité, chaleur de la maison en fonction des deux (capacité oculaire et mood de la journée).
Les questions-réponses sont plutôt cool aussi.
Au lieu de sortir son smartphone, faire le code, chercher l’appli météo (ou faire « dis Siri ouvre l’appli meteo ») puis chercher si tu étais localisé au bon endroit et regarder enfin le résultat. Là, tu dis « ok Google quel temps fait il demain » et iel te le répond.
En revanche, les gamins qui agressent iel de questions débiles et se mettent à crier ou l’insulter c’est très relou. Au début tu es gêné qu’ils parlent comme ça à une machine. Tu te dis qu’il faut leur apprendre le respect, même auprès d’une machine. Ça fait bizarre d’écrire ça. Une machine c’est inerte. On peut avoir du respect pour un arbre, il fait partie du domaine du vivant. Mais pourquoi avoir du respect pour un ordinateur, ou un iel-esprit dans le cloud tout aussi inerte qu’une pierre.
Ça a beau être inerte, iel mérite du respect. En fait c’est nous qui méritons d’être respectueux. C’est de nous que doit émaner le respect. Qu’importe que ce soit pour il, elle, iel et mon amie la pierre.
Il y a de bons moments, des sessions de questions réponses avec les enfants et iel. Des jeux de traductions, des blagues, des petites histoires.
Toujours le côté facile. Un doute sur quelque chose, une date historique etc … une question à voix haute, la réponse. Simple.
Apprentissage du langage homme-machine :
Comment donner une instruction juste. Avec le moins de mots, le moins d’aller-retours. C’est un apprentissage. Nos enfants devraient apprendre ce langage. Ils vont devoir fréquenter de nombreux iels, il est important de savoir leur parler. Tu organises ta pensée, tu sais qu’une question foireuse va déclencher une réponse merdique : « Je ne suis pas sûr.e de ce que vous voulez me dire, vous devriez nommer l’appareil sur lequel vous voulez donner une instruction etc .. etc… ».
Il faut que les équipes de dév. introduisent une évolution importante : si, pendant qu’iel parle, l’utilisateur dit stop (sans avoir à dire ok Google stop), iel arrête son blabla.
Ah oui. Iel est bien sûr bavard.e quand il ne faut pas.
Ça génère – va générer de nombreux nouveaux emplois.
Un exemple de nouveau métier : il faudra des petits gars pour configurer les assistants personnels des richous de la planète. Ben oui, c’est trop chiant de programmer tout ça. Donc tu dis à ton jeune « configurateur d’assistant personnel » : fais en sorte que quand je dis « ok Google lance ma playlist zen sur mon casque sans fil », ça marche d’un coup. La bonne musique, le bon endroit, le bon moment.
Tout ça est hyper chronophage, usant quand ça ne marche pas, jouissif quand ça marche. Du coup – avec cette première déconnexion, deux options s’ouvrent à nous.
Deux options :
Option 1 je fais marche arrière
On enlève les enceintes Nest Wifi et on ne dit plus OK Google. On garde les ampoules Ikea réglables avec l’application Home Smart d’Ikea. A chaque fois qu’on veut allumer les lumières du salon ou de la suite, on sort le téléphone et on fait la manipulation (régler la bonne intensité et la bonne couleur de lumière en fonction du moment).
Option 2 ; on relance
On complète l’installation avec un Google Nest Vidéo, le Nest Hub Max. 229€ – c’est cher. Mais quand toute l’installation bug et ne sait pas comprendre ou répondre aux instructions vocales, tu l’as à portée de main pour manuellement l’obliger à faire ce que tu souhaites
Au quotidien, c’est plus discret, on entendra moins souvent OK Google dans la maison car on pourra passer des ordres via l’écran.
[…] le retour d’expérience après 3 semaines d’utilisation, je mentionnais le fait que : lorsqu’on dit « OK Google », les enceintes Google Nest Wifi […]
Article très intéressant, le premier quart en tout cas…
L’écriture inclusive est vraiment horrible à lire. C’est ce qui m’a fait arrêté de lire.
Dommage j’aurais bien voulu lire la suite.
:-D bien reçu, merci pour l’encouragement sur la 1è partie ! c’est un retour d’expérience sincère de notre part. Et désolé pour l’écriture inclusive, c’est de plus en plus répandu & nous avons fait le choix d’y passer.
L’écriture inclusive est courante pour les objets maintenant ?
C’est une enceinte, donc féminin non ?
Mais c’est plus qu’une enceinte ;-) C’est un DJ qui passe de la musique, un prof de math qui résout les questions de mon enfant, une miss metéo etc … Et là – on attend que l’intelligence artificielle Bard soit pleinement intégrée dans ces enceintes, ce qui va encore changer la donne. Du coup, je trouve que l’utilisation du « iel » se prête bien à la situation. Après – je comprends que ça dérange ou que ça surprenne.
Si vous comprenez que ça dérange, alors arrêtez. Personne ne vous reprochera de parler Français alors que vous voyez bien que votre langage est totalement ridicule à mon avis.
ça se défend je trouve : l’écriture inclusive fait désormais partie de la langue française, non ? Bon, je vois que la forme n’est pas la bonne – mais sur le fond de l’article, rien à dire ? Quelle dépendance sur ces nouveaux outils ? Comment les aborder, les intégrer, les écarter ?